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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 22:47
Jeudi 30 octobre 2008

   En 1933, Rosalie Hale avait 18 ans. Elle était belle et menait une existence parfaite selon le témoignage qu’elle fait de sa vie à Bella, dans Hésitation.
  
   Ses parents appartenaient à la classe moyenne ; son père était banquier et fier de l’être tandis que sa mère s’occupait du foyer et de ses trois enfants, Rosalie ayant deux jeunes frères. A l’époque, elle prenait tout pour acquis et la grande crise de ces années là ne toucha guère sa famille.
   Ses parents ne se satisfaisaient pourtant pas de ce qu’ils avaient et, Rosalie étant la préférée et la priorité de sa mère, envisageaient de se « servir » du potentiel de Rosalie pour satisfaire leurs ambitions sociales.

   Heureuse, ravie d’être celle qu’elle était alors, flattée du regard des hommes et ce dès ses douze ans, contente que sa mère soit fière d’elle et que son père aime lui offrir de jolies robes, enchantée que ses amies bavent d’envie en touchant ses cheveux, Rosalie savait ce qu’elle voulait de la vie et aucun obstacles ne semblaient pouvoir l’empêcher de l’obtenir : elle voulait un beau mariage fleuri, une belle maison aux meubles élégants qu’une autre entretiendrait…

« J’étais sotte et superficielle, mais radieuse (…) sans profondeur, très jeune, et certaine d’obtenir ce que je souhaitais ».
  

   Cependant, ce à quoi elle aspirait surtout était ce que possédait sa meilleure amie : un mari aimant, un bel enfant… une famille.

   Elle rencontra Royce King, le fils du propriétaire de la banque où était employé son père, grâce à l'intervention de ses parents Le garçon lui fit une cour empressée, lui envoyant des roses chaque jours au point que sa chambre en était surchargée. Royce était beau, blond très clair aux yeux bleu pâle.
   Les parents de Rosalie étaient bien sûr enchantés et les fiançailles eurent lieu au bout de deux mois.

   Rosalie et son fiancé passaient peu de temps seuls, mais le jeune homme aimait à ce qu’on le voit en sa compagnie et elle en était tout aussi ravie.
   Le mariage le plus onéreux qui soit fut projeté et la belle était sur un petit nuage, ne ressentant plus de jalousie envers son amie.

   Un soir cependant, quittant cette dernière à qui elle avait rendu visite, elle vit l’époux de son amie l’embrasser et en éprouva une sorte d’alerte : les baisers de son fiancé à elle n’étaient jamais aussi tendres.



   En rentrant chez elle en cette fin Avril, alors que le mariage était prévu pour la semaine suivante, Rosalie rencontra son fiancé Royce et quelques uns de ses amis, ivres.
   Ils la violèrent et la laissèrent pour mortes, se moquant de Royce qui n’avait pas eu la patience d’attendre une petite semaine.

   Carlisle vint à son secours et cela lui déplut : elle n’aimait pas les Cullen qui avaient l’outrecuidance d’être plus beaux qu’elle.
   Rosalie fut terrifiée de comprendre ce qu’elle était devenue et ce que cela impliquait. Superficielle comme elle l’était, elle se rassura pourtant en découvrant pour la première fois son reflet dans un miroir : elle était plus belle que jamais.

   Il lui faudra des années pour accuser sa beauté de ce qui lui était arrivé, pour qu’elle prenne la mesure de sa malédiction, pour regretter de ne pas avoir été, sinon laide, du moins banale. « Comme Vera. Ainsi, j’aurais épousé quelqu’un qui m’aimait pour moi, j’aurais eu des bébés ».

   Elle n’a jamais goûté au sang humain et n’a assassiné que cinq hommes (plus deux qui protégeaient le dernier…). Elle a gardé Royce pour la fin car elle souhaitait qu’il entende parler de la mort de ses amis. Elle voulait que la peur aggrave son trépas.
   Royce se terrait dans une pièce sans fenêtre à l’abri derrière une porte comme celle d’un coffre-fort surveillée par deux gardes armés.
   Pour le tuer, elle portait sa robe de mariée et l’a achevé lentement.


   Elle était offensée qu’Edward ne s’intéresse pas à elle, habituée à ce que les hommes l’adulent, mais constatant que personne ne l’attirait, elle cessa de se tracasser. Le voir s’attacher à Bella fut source de jalousie, en partie, car elle lui explique également : «  tu as tout. Tout ce qui me manque, une vie pleine et entière devant toi. Or, tu vas bientôt la jeter aux orties. Comprends que je serais prête à n’importe quoi pour être à ta place. Tu as le choix qu’on ne m’a pas laissé, et tu optes pour le mauvais ! »


   Elle avoue également que la raison première qui l’a portée au secours d’Emmett lorsqu’il s’apprêtait à se faire tuer par un ours était ses boucles noires qui lui rappelaient le fils de Vera. Elle ajoute au sujet d’Emmet qu’il est tout ce qu’elle aurait pu souhaiter mais qu’ils ne seront toujours que deux et ne deviendront jamais des vieillards chenus entourés de leurs petits enfants.
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